Jack London – Le peuple de l’abîme

Un reportage réalisé par Jack London dans les quartiers pauvres de Londre, capitale de l’empire britannique d’alors, au tout début du XXe siècle. Un constat accablant que n’éclaire que la révolte de l’auteur.

Le Peuple de l’abîme (The People of the Abyss en version originale) est un livre de Jack London sur la vie dans l’East End de Londres de 1902. Il a écrit ce témoignage de première main après y avoir vécu (y compris le quartier de Whitechapel) pendant plusieurs mois, logeant parfois dans les hospices pour pauvres ou dormant dans la rue. Les conditions de vie qu’il a connues et décrites sont celles qui étaient endurées par les quelque 500 000 Londoniens pauvres de l’époque.

Cliquer sur la couverture pour accéder au fichier pdf du livre :

« Dans une civilisation aussi matérialiste, fondée non pas sur l’individu, mais sur la propriété, il est inévitable que cette dernière soit mieux défendue que la personne humaine, et que les crimes contre la propriété soient stigmatisés de façon plus exemplaire que ceux commis contre l’homme. »

« Comme quelqu’un l’a dit un jour, ils font tout pour les pauvres, sauf les laisser tranquilles. Même l’argent qu’ils donnent pour les enfants des pauvres, ils l’ont arraché aux pauvres. Ils viennent de cette race de bipèdes sans problème et sans scrupules, qui prennent une part sur le salaire de l’ouvrier, et s’autorisent de conseiller les travailleurs sur la meilleure façon d’utiliser ce qui leur reste et qu’ils ne leur ont pas pris. »

La présente édition numérique est hélas dépourvue des photographies prises par London et qui accompagne le texte dans la version originale.


On pourra également lire Dans la dèche à Paris et à Londre que Georges Orwell  écrivit trente ans plus tard pour mesurer la persistance de la misère du prolétariat de l’époque.