Louise Michel – la Commune

Livre de Louise Michel sur la Commune de Paris de 1871, l’une de ses nombreuses figures.

« La Commune à l’heure actuelle est au point pour l’histoire. Les faits, à cette distance de vingt-cinq années, se dessinent, se groupent sous leur véritable aspect.
Dans les lointains de l’horizon, les événe­ments s’amoncellent de la même manière aujourd’hui avec cette différence, qu’alors, surtout la France s’éveillait, et qu’aujourd’hui c’est le monde. »

Louise Michel, avant-propos à La Commune.

Cliquer sur la couverture pour accéder au pdf du livre :

« Si un pouvoir quelconque pouvait faire quelque chose, c’est été la Commune composée d’hommes d’intelligence, de courage, d’une incroyable honnêteté, qui tous de la veille ou de long temps, avaient donné d’incontestables preuves de dévouement et d’énergie. Le pouvoir, incontestablement les annihila, ne leur laissant plus d’implacable volonté que pour le sacrifice, ils surent mourir héroïquement.

C’est que le pouvoir est maudit, et c’est pour cela que je suis anarchiste. »

Une histoire du mouvement révolutionnaire en France (1881-1914)

Une émission de Sortir du capitalisme sur l’histoire du mouvement révolutionnaire, libertaire et anti-guerre de 1881 jusqu’à 1914 en France, avec Guillaume Davranche, auteur de Trop jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaire face à la guerre (1909-1914) aux éditions L’insomniaque/Libertalia (2014).

La première partie de l’émission (1h15) est consacrée, après une introduction de critique du rôle de l’État français dans l’engrenage vers l’affrontement de 1914-1918, au mouvement révolutionnaire (et surtout aux libertaires/anarchistes) de 1881 jusqu’en 1909 (phase insurrectionnaliste 1880-1889, phase grève-généraliste 1889-1901, phase « héroïque » du syndicalisme révolutionnaire 1901-1909).

Écouter l’émission la première partie :

ou la télécharger ici (clic-droit > enregistrer sous)

La deuxième partie de l’émission (1h15) est consacrée à un résumé de certaines parties de Trop jeunes pour mourir, notamment celles consacrées aux mutations du courant anarchiste-communiste, au syndicalisme révolutionnaire, au mouvement de grève des cheminots de 1910, au mouvement anti-guerre, aux revirements de La Guerre Sociale, au Parti Socialiste et aux derniers jours d’avant-guerre.

Écouter l’émission la deuxième partie :

ou la télécharger ici (clic-droit > enregistrer sous)

Écoutez May Picqueray (vf / 70min / 1984)

Documentaire de Bernard Baissat sur May Picqueray, militante anarchiste, syndicaliste, antimilitariste et pour la contraception et l’avortement libre, née en 1898. A travers une série d’entretiens, elle y raconte sa vie mouvementée dans un XXe siècle qui ne le fut pas moins. Elle y croisera des noms restés célèbres chez les anarchistes tels que Sébastien Faure, Louis Lecoin, Nestor Makhno, Emma Goldman, Alexander Berkman, Marius Jacob, Durruti…
En 1921 afin de protester contre la condamnation à mort de Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, elle enverra un colis piège à l’ambassade des USA ; à Moscou en 1922 elle tiendra tête à Lénine et Trotski et parvient à faire libérer des militants anarchistes ; elle participera à la fabrication de faux papiers pendant l’occupation allemande ; elle sera la fondatrice du journal Le Réfractaire, journal antimilitariste et libertaire… Une vie entière de combat pour l’émancipation humaine qui ne prendra fin qu’avec son décès en 1983.

En deux parties :

« On dit et on écrit que la guerre est la seule solution pour résoudre les crises. Elle permet de liquider les stocks d’armement, de matières premières, et aussi le stock de matériel humain rejeté du travail. Quelle honte ! Quelle infamie ! »

May Picqueray, May la réfractaire


Vous pouvez également télécharger sur le site May la réfractaire, l’autobiographie de May Picqueray.

Sur la brèche – Des anarchistes contre Franco (vostfr / 70min / 2018)

Un documentaire biographique sur la vie du militant anarchiste Octavio Alberola.
Octavio Alberola Suriñac est né le 4 mars 1928 à Alaior (Minorque, îles Baléares). Fils des enseignants rationalistes et militants libertaires, José Alberola Navarro, membre du Conseil d’Aragon pendant la période révolutionnaire de 1936-1937, et de Carmen Suriñac enseignante à Olot (La Garrotxa).
En 1939, il part en exil au Mexique avec sa famille où il suit des études d’ingénierie civile à Mexico. Il milite principalement au sein des Jeunesses Libertaires et participe au « Mouvement Espagnol 59 ». Il prépare des actions de guérilla avec Juan Garcia Oliver.
En 1962, il s’installe clandestinement en France et participe à la création de Défense Intérieure avec Garcia Oliver, Cipriano Mera et d’autres militants entre 1962 et 1965.
A partir de 1965, son nom est souvent mêlé à de nombreuses actions destinées à frapper le régime fasciste espagnol.
Après la fin du franquisme, Octavio continue à militer dans le mouvement anarchiste à Perpignan en participant à des débats et en publiant des ouvrages sur l’idéal libertaire.

Voyage dans les Milieux Libres de la France à Tahiti

Entretien radiophonique avec Céline Beaudet réalisée par Radio Zinzine. Après une présentation des Milieux Libres en France, ce sont les expériences outre-mer qui sont abordées par l’auteure de Milieux libres – Vivre en anarchiste à la Belle Époque en France.

A la fin du 19° siècle et au début 20°, impulsées par des anarchistes, des expériences dites de Milieux Libres, voient le jour en Europe et parfois même à l’autre bout du monde, afin de vivre en « anarchie », de vivre en « camaraderie », comme il se dit à l’époque.

Pour télécharger l’émission faire un « clique-droit » > « enregistrer sous » sur ce lien.


Pour aller plus loin

Le livre :
Milieux libres – Vivre en anarchiste à la Belle Époque en France

Deux brochures :
Milieux libres en France (1890-1914)
Louis Rimbault et « Terre Libérée », 1923-1949