Théorie critique de la contre-révolution bolchévique

Une émission réalisé par Sortir du capitalisme sur l’action et l’influence contre-révolutionnaire des bolcheviks dans la révolution russe de 1917 et au delà sur le prolétariat mondial.

À l’occasion du centenaire du coup d’État d’Octobre 1917, une théorie critique du bolchévisme comme idéologie et comme politique – avec René Berthier, auteur d’Octobre 1917. Le Thermidor de la Révolution russe (CNT – Région parisienne, 1997).
Avec une théorie critique du léninisme, de sa stratégie révolutionnaire autoritaire, de son opportunisme théorique comme pratique, et enfin de sa politique de noyautage des soviets, des syndicats et des conseils d’usines.
Avec une théorie critique du capitalisme d’État comme idéal pragmatique de Lénine, du centralisme bolchévique, de son scientisme et de sa logique d’élimination des oppositions en-dehors et au sein du parti.

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Nestor Makhno – La lutte contre l’État (et autres écrits)

Livre compilant divers écrits du révolutionnaire anarchiste Nestor Makhno durant son exil en France suite à l’écrasement de la révolution en Ukraine entre les mains des bolcheviks.

Cliquer sur la couverture pour télécharger le pdf du livre :

« Le fait que l’État moderne soit le type d’organisation d’un pouvoir fondé sur l’arbitraire et la violence dans la vie sociale des travailleurs est indépendant de son caractère « bourgeois » ou « prolétariens ». Il repose sur le centralisme oppressif, découlant de la violence directe d’une minorité sur la majorité. »


Voir également le documentaire Nestor Makhno – paysan d’Ukraine disponible sur le site
Et une compilation de tracts makhnovistes : La lutte pour les soviets libres en Ukraine

COPEL : Une histoire de révolte et de dignité (vostfr / 86min / 2017)

À la mort de Franco, la démocratisation du régime dictatorial n’est pas octroyée gentiment par le pouvoir, mais imposée par la base grâce à une multitude de mouvements revendicatifs, à commencer par des grèves sauvages organisées par des assemblées qui vont imaginer leur propre démocratie.
L’amnistie, par exemple, n’a été obtenue qu’après plusieurs mobilisations dans la rue, avec des affrontements permanents avec les forces de l’ordre ayant provoqué de nombreux morts.
La Coordination des Prisonniers En Lutte (COPEL) est née de la mobilisation spontanée et auto-organisée des prisonniers sociaux qui ont revendiqué l’amnistie pour nous aussi. Cette organisation, horizontale et assembléiste, nous a permis de prendre la parole, nous qui ne l’avions jamais. Nous avons réussi à menotter l’État pendant plus de deux ans en divulguant les injustices et l’inhumanité fondamentale de la machine sociale de punition.
Voilà l’histoire racontée, à plusieurs voix, par quelques personnes qui l’ont vécue. Cette histoire peut inspirer une réflexion sur l’utilité d’une stratégie pour ceux qui luttent au présent contre les prisons.
Ce projet de documentaire a été impulsé par quelques anciens prisonniers sociaux qui étaient de la COPEL, pour mettre au grand jour une vérité et pour donner la parole à tous ceux qui en ont été privés. C’est le récit d’une histoire collective qui regroupe les expériences personnelles de ceux qui ont vécu de l’intérieur ce qui reste encore gardé sous silence à l’extérieur.

M.I.L. (Mouvement Ibérique de Libération) (vf / 55min / 2009)

Documentaire sur le Mouvement Ibérique de Libération (M.I.L.), groupe d’agitation révolutionnaire armé dans l’Espagne franquiste actif au début des années 1970.

A Barcelone, nous rencontrons Xita, mère de onze enfants, dont cinq ont été impliqués dans la lutte du MIL.
A travers le vécu de la famille Solé Sugranyes, le film retrace l’existence d’une cellule révolutionnaire catalane à la fin de la dictature franquiste.
Ce groupe soutien le mouvement ouvrier autonome à travers des expropriations de banques et des impressions clandestines.

Pour aller plus loin :
Chronologie étoffée et documentée du MIL [1967-1974]

Sur la brèche – Des anarchistes contre Franco (vostfr / 70min / 2018)

Un documentaire biographique sur la vie du militant anarchiste Octavio Alberola.
Octavio Alberola Suriñac est né le 4 mars 1928 à Alaior (Minorque, îles Baléares). Fils des enseignants rationalistes et militants libertaires, José Alberola Navarro, membre du Conseil d’Aragon pendant la période révolutionnaire de 1936-1937, et de Carmen Suriñac enseignante à Olot (La Garrotxa).
En 1939, il part en exil au Mexique avec sa famille où il suit des études d’ingénierie civile à Mexico. Il milite principalement au sein des Jeunesses Libertaires et participe au « Mouvement Espagnol 59 ». Il prépare des actions de guérilla avec Juan Garcia Oliver.
En 1962, il s’installe clandestinement en France et participe à la création de Défense Intérieure avec Garcia Oliver, Cipriano Mera et d’autres militants entre 1962 et 1965.
A partir de 1965, son nom est souvent mêlé à de nombreuses actions destinées à frapper le régime fasciste espagnol.
Après la fin du franquisme, Octavio continue à militer dans le mouvement anarchiste à Perpignan en participant à des débats et en publiant des ouvrages sur l’idéal libertaire.