Libertarias (vostfr / 120min / 1996)

Un magnifique film espagnol de Vicente Aranda sur l’action des femmes lors de la révolution libertaire de 1936 à travers le parcours (fictif) de quelques-unes d’entre-elles. Une fresque magnifique et saisissante à voir.

768615libertariascoverslim(cliquer sur l’affiche pour télécharger le film)

En 1936, le déclenchement de la guerre civile espagnole oblige Maria, une jeune nonne, à quitter son couvent et à trouver refuge dans un bordel. Un bordel vite « libéré » par un groupe de femmes anarchistes (Mujeres Libres) qui luttent contre le régime franquiste, mais aussi contre le patriarcat. Quelques prostituées ainsi que Maria décident de les suivre dans leur combat, sur le front de l’Ebre…

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Luttes des femmes & révolution sociale pendant la guerre d’Espagne (1936-1939)

Deux soirées à la Bourse du Travail de Périgueux sur l’organisation féministe et prolétarienne autonome Mujeres Libres pendant la révolution espagnole, avec la participation du collectif féministe Les Ronces (https://lesronces.wordpress.com) :

Vendredi 24 mars, 20h : Projection du film Libertarias et discussion autour du film.

Samedi 25 mars, 20h : Projection du documentaire De toda la vida et discussion sur Mujeres Libres et le féminisme.

Faire clic-droit et enregistrer sur l’image ci-dessous pour télécharger le programme complet :Les films peuvent être téléchargé dans notre médiathèque : Libertarias & De toda la vida

Le texte « La question féminine dans nos milieux » écrite en 1935 par Lucia Sanchez Saornil et éditée à cette occasion par le Symbiote est disponible ici.

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Ni Dieu ni Maitre – Une histoire de l’anarchisme (vf / 140min / 2015)

Malgré des interprétations parfois très orientés auxquelles nous ne souscrivons pas ainsi que quelques petites erreurs factuelles, un excellent documentaire pour s’initier à l’histoire du mouvement anarchiste entre les années 1840 et 1940.

Télécharger le documentaire.

Bonus :

Espagne 36 – Révolution Autogestionnaire (vf / 79min / 1994)

Une bonne introduction à l’histoire de la révolution espagnole et à ses réalisations autogestionnaires.

En juillet 1936, pendant que la réaction militaire et religieuse se soulève contre la république espagnole nouvellement établie, les anarchistes de la CNT mettent de l’avant l’autogestion des industries et des collectivité agricoles dans le but de concrétiser le communisme libertaire prôné par le syndicat révolutionnaire.

https://player.vimeo.com/video/164873768

Réalisé en 1994 par Recherche et Documentation d’Histoire Contemporaine (REDHIC), ce documentaire est tiré en parti d’un montage réalisé par le groupe EJC (Equipo Juvenil Cenetista) de Paris en 1978. Il s’agit d’une mise en contexte et une description détaillée des différentes expériences d’autogestion qui rendent si intéressantes pour nous aujourd’hui l’histoire de ce qu’il convient d’appeler la révolution espagnole.

Pepita Carpeña, une femme libre dans la révolution

Entretien radiophonique dans laquelle Pepita Carpeña fait son récit personnel de la révolution espagnole.

Pepita Carpeña (Josefa Carpeña Amat) est née à Barcelone en 1919 et décédée en 2005 à Marseille. Ouvrière anarchiste, elle prend part très jeune à la révolution espagnole dans les rangs de la Confedération nationale du travail (CNT), dans la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL) et dans le mouvement Mujeres libres (Femmes libres). La victoire de Franco l’oblige à s’exiler. A Marseille, elle va participer aux activités de la CNT puis du Centre international de recherche sur l’anarchisme (CIRA). Elle en a été la coordinatrice de 1988 à 1999.

Télécharger l’entretien (clique droit > enregistrer sous)

pepita-carpena« Je ne suis pas historienne, ni ne prétends l’être, les faits historiques plus spécifiques, je les laisse : les livres déjà écrits l’expliquent mieux que je ne pourrais le faire.
Beaucoup de livres ont déjà été écrits, quelques-uns véridiques, d’autres erronés, sur les événements de la révolution espagnole. Mais ceux qui, comme moi, les ont vécus peuvent ajouter une page de plus à certains épisodes. Si chacun des témoins le faisait, on lirait probablement des pages de grande émotion, mais pour être objectif il ne faudrait parler que de ce qu’on a vécu. Mon intention est de raconter mes expériences personnelles » (Pepita Carpeña)

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