We don’t like samba (vostfr / 41min / 2014)

Documentaire sur les mobilisations sociales qui ont secoué le Brésil depuis les manifestations de juin 2013, réalisé par le CIS-Berlin.

Comme souvent, il a suffi d’une étincelle – l’augmentation des transports – pour attiser la rage sociale et répandre le feu de la révolte jusqu’aux confins du pays. Les Brésiliens, écrasés par des salaires misérables, la précarité, des crédits pour une consommation toujours plus hors d’atteinte et, dans les favelas, par une répression policière militarisée, ont préparé la Coupe du monde à leur manière : résistances aux projets d’urbanisation, manifs massives et d’une radicalité explosive, grèves sauvages… Le pays n’avait pas vécu une telle irruption de frustration et de colère depuis la fin de la dictature militaire. Foulant aux pieds la trilogie foot-samba-carnaval, les éboueurs en grève, « les Garis » comme on les appelle, proclament : « On n’en a rien à foutre de la samba ! Nous sommes des rebelles ». C’est l’histoire de tous ces rebelles que raconte « We Don’t Like Samba ».

Cliquer sur l’affiche pour télécharger le film :

Le trailer (en anglais) du documentaire :

 

La Révolution s’arrêta en Mai (vostfr / 80min / 2015)

Un documentaire intéressant sur le processus contre-révolutionnaire qui tuera la révolution espagnole.

Printemps 1937, la guerre civile espagnole est à son apogée. L’armée républicaine et les milices des partis et des syndicats, luttent contre les troupes franquistes. À des centaines de kilomètres à l’arrière du front, le gouvernement ordonne l’assaut du Central téléphonique de Barcelone qui est géré par la CNT. Les anarchistes résistent et une grève générale éclate. C’est le début d’une guerre civile au sein de la Guerre civile. Cinq jours qui scellent l’épitaphe de la révolution.

À bas les restaurants (vf / 54min / 2018)

Vidéo réalisée par Guillaume Deloison à partir de la brochure graphique « À bas les restaurants : une critique d’un travailleur de l’industrie de la restauration » de proles.info. Une critique radicale de l’industrie de la restauration et au delà du travail et du capitalisme.

« Y’en a marre ! Ce sera le dernier client chiant. Le dernier connard de gérant. La dernière engueulade avec un collègue. Le dernier plat puant de moules. La dernière fois que tu te brûles ou te coupes parce que tu es dans le speed. La dernière fois que tu te promets que tu donnes ta démission demain et que tu te retrouves à promettre la même chose, deux semaines plus tard. Un restaurant est un endroit misérable. »

« Notre lutte n’est pas contre le geste de couper des légumes, de laver la vaisselle, de verser de la bière ni même de servir de la nourriture à d’autres personnes. Elle est contre la façon dont tous ces actes se rassemblent dans un restaurant, séparés d’autres actes, pour faire partie de l’économie et faire croître le capital. Le point de départ et de fin de ce processus est une société de capitalistes et de personnes obligées de travailler pour eux. Nous voulons une fin à cela. Les luttes des travailleurs de restaurant visent ultimement à créer un monde sans restaurants et sans travailleurs. »

Il s’agit d’une version abrégée du texte d’origine, pour le lire en entier c’est par là :
Brochure originale

Qu’est-ce que la violence ? (vostfr / 9min / 2019)

Une courte vidéo didactique réalisée par les camarades canadiens de SubMedia.

Nos sociétés dépendent fortement de la violence pour fonctionner. Alors que les États tenteront de détenir le monopole de la violence et trouveront constamment de nouvelles façons de légitimer leur usage de la force, les personnes qui luttent contre la domination peuvent également utiliser la violence pour affronter les systèmes hiérarchiques qui les oppriment. Alors que les débats sur la violence et les tactiques semblent raviver chaque fois que quelqu’un décide de riposter, la nécessité d’attaques physiques contre le pouvoir ne peut être ignorée. Alors, qu’est-ce que la violence exactement et comment fonctionne-t-elle dans le monde?

Télécharger la vidéo ici.

Qu’est-ce que la propriété ? (vostfr / 8min / 2019)

Une courte vidéo didactique réalisée par les camarades canadiens de SubMedia.

Toutes les structures de pouvoir sont enracinées dans l’idéologie. Une croyance partagée en cette idéologie est ce qui maintient les structures du pouvoir en place. Sous le capitalisme, l’édifice du contrôle social est construit sur l’illusion collective de la propriété privée et le caractère sacré du soi-disant «marché libre». Toute décision prise pour remettre en cause cette logique provoquera donc un recul des pom-pom girls endoctrinées du système et attirera certainement l’attention des fonctionnaires répressifs et récupérateurs de l’État. Mais comme le dit le dicton … on ne fait pas d’omelette sans casser quelques œufs. Et vous ne pouvez certainement pas renverser le capitalisme sans remettre en cause la propriété.

Alors … qu’est-ce que la propriété, de toute façon? Et pourquoi les anarchistes sont contre son existence?