Anarchistes et Communistes dans le mouvement des conseils à Turin – Premier après-guerre rouge (1919-1920)

Les éditions du Symbiote sont heureuses de vous faire part de la publication en ligne de la première brochure éditée dans la collection [Mnésis] consacrée à l’histoire des luttes révolutionnaires et d’émancipation.

Il s’agit de Anarchistes et Communistes dans le mouvement des conseils à Turin – Premier après-guerre rouge (1919-1920) de Pier Carlo Masini ainsi que de textes écrit notamment par Errico Malatesta et Luigi Fabbri sur la question.

Celle-ci est désormais disponible à la lecture et en téléchargement sur infokiosques.net.

Pour télécharger la matrice A4 (à convertir en brochure A5), cliquer sur la couverture :

« Les ouvriers pensèrent que c’était le moment de s’emparer définitivement des moyens de production. Ils s’armèrent pour la défense, transformant de nombreuses usines en véritables forteresses, et ils commencèrent à organiser la production pour eux-mêmes. Les patrons avaient été chassés ou déclarés en état d’arrestation.
… C’était le droit de propriété aboli en fait, la loi violée dans tout ce qu’elle a de défense de l’exploitation capitaliste. C’était un nouveau régime, une nouvelle forme de vie sociale qui étaient inaugurés. »

Errico MALATESTA

Sommaire :
I/ Le cerveau du prolétariat : Turin
II/ Période de révolution
III/ Les origines des Conseils d’usine
IV/ La théorie des Conseils
V/ Le mouvement des Conseils
VI/ La polémique sur les Conseils
VII/ La contribution des anarchistes
VIII/ L’action des Conseils
IX/ La tradition des Conseils
Annexes :
Pour le congrès des conseils d’usine aux ouvriers et paysans d’Italie
Rapport sur les conseils d’usine et d’entreprise
Aux ouvriers métallurgistes !
Sans répandre une seule goutte de sang
La propagande du camarade Errico Malatesta
Tout n’est pas fini !
La propagande de Errico Malatesta
Deux jugements historique sur les conseils en Italie

Détruire la domination : Le féminisme révolutionnaire à l’ère des réactions misogynes​ (vostfr / 32min / 2018)

Un documentaire réalisé par les camarades canadiens de SubMedia. Il s’agit du onzième numéro de leur série thématique Trouble.

De nos jours, une nouvelle vague misogyne met en péril des décennies de luttes pour l’émancipation des femmes. Des attaques contre les droits à l’avortement au renouveau des fondamentalismes religieux et des nationalismes autoritaires, le patriarcat est à nouveau en marche. Tandis que les médias de masse se pâment devant le mouvement #TimesUp, propulsé par des femmes riches du milieu hollywoodien, les féminicides, l’exploitation sexuelle et le viol continuent à déchirer des communautés déjà marginalisées.

Les systèmes de domination masculine sont des piliers du capitalisme et du pouvoir d’État. Dans les périodes de crise politique contre-révolutionnaire, les femmes, ainsi que toutEs ceuxes qui ne reconnaissent pas le genre qui leur a été assigné à la naissance, sont souvent les premierEs cibléEs par la répression et la violence. C’est en partie en raison de la place centrale que les femmes ont toujours occupée au cœur des communautés en résistance. Mais cette répression est aussi un geste symbolique envers les hommes de la classe moyenne frustrés par le déclin de leur statut socio-économique qui, au lieu de diriger leur rage contre leur véritable ennemi — les riches et les puissants — ont historiquement et de manière consistante choisi de s’accrocher à leur pouvoir relatif et à leur position dominante à l’égard de leurs camarades féminines.

Dans cet 11ème épisodes de Trouble, SubMedia jette un regard sur le patriarcat en tant que système de contrôle social, politique et économique, en partageant des récits des luttes de première ligne menées par des femmes partout sur la planète. Des communautés autochtones en lutte contre la colonisation de leurs territoires, aux migrantes qui se voient forcées de quitter leur foyer en raison des inégalités économiques, des changements climatiques et de la guerre.

Élisée Reclus – L’évolution, la révolution et l’idéal anarchique

Principal texte théorique du géographe et anarchiste Élisée Reclus publié en 1902 dans lequel il développe ses conceptions révolutionnaires en lien avec ses connaissances scientifiques.

Cliquer sur la couverture pour accéder au pdf du livre :

« C’est la seule œuvre pleinement développée de Reclus dont l’objet est strictement politique; elle contient quelques-unes de ses discussions les plus soutenues au sujet du développement historique, de la nature de l’anarchisme et de la domination. Une large partie du travail de Reclus est consacrée à la critique des diverses formes de domination : les dangers d’un pouvoir d’État centralisé, les méfaits de la bureaucratie étatique, les périls du nationalisme, la manière dont l’autoritarisme, le centralisme et la représentation minent les mouvements révolutionnaires et détruisent les révolutions. L’amour intense de l’humanité qu’éprouve Reclus a pour corrélat une foi profonde dans “un autre monde”, pas seulement “éventuel”, mais qui doit avec évidence être créé aussi rapidement que possible. »

John Clark

Sommaire :
Chapitre I – Évolution de l’Univers et révolutions partielles
Chapitre II – Révolutions progressives et révolutions régressives
Chapitre III – Révolutions instinctives
Chapitre IV – Constatation précise de l’état social contemporain
Chapitre V – L’idéal évolutionniste, le but révolutionnaire
Chapitre VI – Les espoirs illogiques
Chapitre VII – Les forces en lutte
Chapitre VIII – Puissance de la fascination religieuse
Chapitre IX – Situation présente et prochain avenir
Chapitre X – Dernières luttes

Classe – Genre : Plus qu’une intersection (vf / 28min / 2019)

Vidéo critique réalisée par Guillaume Deloison sur le patriarcat et le genre et leur nécessaire abolition en vue d’une société émancipée.

« Malgré qu’on ai fait de moi un homme, qu’on m’est appris à m’affirmer, à couper la parole, qu’on m’emploie plus volontiers, que je peux me déplacer dans la rue sans avoir peur et bien d’autres choses encore, malgré que je profite de ce statut, j’en veux la fin, je veux que cela cesse. Ce statut n’est que le reflet d’une hiérarchie sociale effroyable. Dans cette société, chaque plaisir a le goût du sang et l’amertume de la douleur. Je veux la fin de toute hiérarchie car toute cette souffrance est insoutenable, injuste et cruelle, je pleure de voir mes amies, ceux que j’aime, ou simplement des innocentes souffrir de cette hiérarchie sociale mutilante et meurtrière. Je suis anarchiste et je ne serais libre que lorsque toutes et tous nous le serons. »

We don’t like samba (vostfr / 41min / 2014)

Documentaire sur les mobilisations sociales qui ont secoué le Brésil depuis les manifestations de juin 2013, réalisé par le CIS-Berlin.

Comme souvent, il a suffi d’une étincelle – l’augmentation des transports – pour attiser la rage sociale et répandre le feu de la révolte jusqu’aux confins du pays. Les Brésiliens, écrasés par des salaires misérables, la précarité, des crédits pour une consommation toujours plus hors d’atteinte et, dans les favelas, par une répression policière militarisée, ont préparé la Coupe du monde à leur manière : résistances aux projets d’urbanisation, manifs massives et d’une radicalité explosive, grèves sauvages… Le pays n’avait pas vécu une telle irruption de frustration et de colère depuis la fin de la dictature militaire. Foulant aux pieds la trilogie foot-samba-carnaval, les éboueurs en grève, « les Garis » comme on les appelle, proclament : « On n’en a rien à foutre de la samba ! Nous sommes des rebelles ». C’est l’histoire de tous ces rebelles que raconte « We Don’t Like Samba ».

Cliquer sur l’affiche pour télécharger le film :

Le trailer (en anglais) du documentaire :