L’émergence du capitalisme en Angleterre

Une émission réalisée par Sortir du capitalisme sur l’émergence du capitalisme en Angleterre.

Loin d’être l’aboutissement nécessaire d’une tendance naturelle de l’espèce humaine à faire des échanges, sans être non plus un simple accroissement du commerce, du profit, des villes ou encore des relations monétaires dans toute l’Europe occidentale à partir du Moyen Âge, l’émergence du capitalisme a été un processus spécifique, violent, en rupture avec l’histoire des sociétés humaines. C’est d’abord en Angleterre qu’un tel processus unique a eu lieu, avec son féodalisme particulier, ses expropriations, ses violentes guerres civiles et son imposition généralisée du travail salarié – avec Armand Paris.

Avec une critique de l’historiographie libérale, contre-révolutionnaire et marxiste, et une comparaison de l’économie d’Ancien Régime et du capitalisme anglais et une histoire de l’émergence du capitalisme anglais, des spécificités du féodalisme anglais, des enclosures, de l’essor du capitalisme agraire et des guerres civiles anglaises, à partir de L’origine du capitalisme d’Ellen Meiksins Wood.

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Peter Gelderloos – Comment la non violence protège l’État

En démystifiant les figures historiques inexorablement citées par la majorité de ceux qui défendent la non-violence comme un absolu — Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela —, en exposant les réalités complexes derrière leurs accomplissements (souvent réduites à des simplismes mensongers), et en exposant les nombreux problèmes d’éthique qui découlent de l’absolutisation de la non-violence, Gelderloos nous offre ici un ouvrage essentiel qui devrait nous aider à sortir de l’impasse manifeste dans laquelle s’enlisent les mouvements militants.

Loin de faire l’apologie d’une violence irraisonnée, ce livre déboulonne l’argumentaire fallacieux de ceux qui affirment que la non-violence est la seule méthode acceptable de lutte face à la violence du capitalisme et de l’État.

Cliquer sur la couverture pour accéder au pdf du livre :Sommaire :

  • Ebauche d’avant-propos pour une édition en français
  • Introduction
  • Chapitre 1 : La non-violence est inefficace
  • Chapitre 2 : La non-violence est raciste
  • Chapitre 3 : La non-violence est étatiste
  • Chapitre 4 : La non-violence est patriarcale
  • Chapitre 5 : La non-violence est tactiquement et stratégiquement inférieure
  • Chapitre 6 : La non-violence est illusoire
  • Chapitre 7 : L’alternative : Possibilités pour un activisme révolutionnaire

Une interview de Peter Gelderloos (sous-titrée en français) sur le livre :

Histoire des femmes et de leurs luttes au cours des années 1968

Une émission sur l’histoire des femmes et de leurs luttes au cours des années 1968 réalisé par Sortir du capitalisme – avec Michelle Zancarini-Fournel.

Marche internationale des femmes de la place de la République à la place de la Nation a Paris le 20 Novembre 1971 en faveur de la légalisation de l’avortement.

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Avec une brève présentation de Les luttes et les rêves et une explication du concept d’ « années 1968 » (1962-1981) ; avec une histoire des micro-insubordinations des femmes des années 1960 (utilisation de moyens contraceptifs – alors illégale – fournie par des plannings familiaux, et annonce d’une « guerre des sexes » par des femmes scientifiques) malgré le conservatisme du PCF et de l’Église catholique et un maintien de normes de genre contraignantes ; avec une histoire de l’essor des réflexions féministes au cours des années 1960 ; avec une critique féministe du « baby-boom » comme procréation forcée ; avec une genèse historique du MLF à partir de 1968, du FMA (« Féminin-Masculin-Avenir » devenu « Féminisme-Marxisme-Action » en 1969) et du sexisme des hommes gauchistes ; avec une évocation des grèves des femmes des années 68 pour des salaires égaux aux hommes et contre leurs conditions de travail (notamment en termes de harcèlement sexuel), et qui en même temps déstabilisent les rapports de genre (jusqu’à des volontés de non-mixité) ; avec une histoire du MLF (au prisme de ses connections transatlantiques) et du MLAC, jusqu’à leur éclatement respectif ; avec une histoire des féminismes provinciaux ; avec une histoire des tensions entre tendances du MLF et entre féministes hétérosexuelles et lesbiennes ; une mise en lumière des féministes racisées ; avec une discussion critique des thèses de Françoise Vergès dans Le ventre des femmes ; et enfin une conclusion au sujet des héritages et des ruptures des féminismes contemporains vis-à-vis de ceux des années 68 en termes de (non)mixité.

Fascisme, capitalisme et classe ouvrière

Une émission de Sortir du capitalisme sur la montée fasciste et prise de pouvoir de ses partis en Italie et en Allemagne dans les années 1920-1930 et au delà.

Une théorie critique du fascisme italien et du nazisme allemand dans leurs caractéristiques communes et leurs rapports au grand capital et à la classe ouvrière à partir de l’analyse matérialiste de Daniel Guérin dans Fascisme et grand capital (Libertalia, 2013) – avec Charles Jacquier, historien, éditeur du livre.

Première partie :

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Deuxième partie :

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Bonus :

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Les résistances au travail dans Barcelone en guerre et en révolution (1936-1939)

Une histoire des résistances au travail dans Barcelone en guerre et en révolution (1936-1939) – avec Michael Seidman, historien, auteur à ce sujet d’Ouvriers contre le travail. Barcelone et Paris pendant les Fronts populaires (Senonevero, 2010). Émission de radio réalisé par Sortir du capitalisme.

Avec une présentation de l’ouvrage, de sa nouveauté d’approche et de sa réception, une présentation de l’ampleur et des formes de résistance au travail dans Barcelone en guerre et en révolution (coulage des cadences, absentéisme, maladies simulées, grève des loyers et des impôts), une discussion d’une nouvelle approche de l’émancipation comme libération des contraintes extérieures aux individus (du travail, du loyer, des impôts), une discussion de la contradiction interne de la révolution espagnole (trop modérée pour une sortie du capitalisme, trop radicale pour une victoire militaire), une théorie de l’État comme institution imposant aux individus de se salarier, une démonstration de l’impossibilité de l’autogestion marchande « conseilliste », une comparaison avec l’expérience du Front populaire français (1936-1938), ses coulages de cadences et sa baisse du temps de travail vécue comme « anti-fasciste », et un appel à une prise en compte des résistances au travail contemporaines.

Écouter l’émission en ligne (30 minutes) :

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La livre de Michael Seidman est disponible ici en téléchargement.